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De la France à l’Italie, en passant par l’Espagne et l’Angleterre, 

   l’Ensemble Parchemins vous propose un voyage musical à travers l’Europe des 16e et 17e siècles autour du répertoire pour voix et guitare baroque.

Sortie album en 2018 

  La guitare n’a pas toujours possédé la notoriété qu’on lui connaît aujourd’hui. Durant la majeure partie du 16e siècle, elle est considérée comme un instrument populaire mineur utilisé pour accompagner les danses et chansons à danser.

Ce n’est qu’au début du 17e siècle, avec l’invention du système tonal, et le développement du répertoire de monodies accompagnées, qu’elle acquiert ses lettres de noblesses. On la retrouve dès lors dans toutes les cours d’Europe. Parmi l’aristocratie européenne, la guitare à cinq chœurs (guitare à cinq rangées de cordes doublées) devient l’instrument incontournable et détrône ainsi le luth, plus difficile à jouer.

Nombre de souverains européens, que ce soit L’archiduc Léopold Guillaume d’Autriche, Charles II roi d’Angleterre, Philippe IV roi d’Espagne ou encore en France le Roi-Soleil, pratiquent alors cet instrument issu de l’instrumentarium populaire.

Puisant dans le répertoire traditionnel, les grands guitaristes et compositeurs du 17e siècle comme Gaspar Sanz, François Guérau, Johannes Hieronymus Kapsberger ou Etienne Moulinié, revisitent les danses populaires telles que les passacailles, folias, chaconnes et autres villanos et font ainsi entrer dans les cours d’Europe ces formes musicales issues du répertoire de la rue. 

Parallèlement au répertoire purement guitaristique, plusieurs recueils de chansons monodiques légères sont publiés partout en Europe. Les mélodies imprimées dans ces recueils sont accompagnées d’une basse continue ainsi que d’une notation en Alfabeto, un système de notation nouveau, propre à la guitare, qui attribue une lettre de l’alphabet à chaque position d’accord réalisable sur l'instrument.

 

C’est à travers ces pièces et chansons populaires que l’Ensemble Parchemins cherche à retracer l’évolution de ce répertoire pour guitare à cinq chœurs et voix, de son origine populaire à son âge d’or dans les cours des grands rois d’Europe.

 

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DURÉE  1 Heure
PROGRAMME

   L'Ensemble Parchemins propose un concert pédagogique qui invite non seulement au voyage et à l'intime, mais aussi à l'échange et au partage.

Ainsi, tout au long de cette heure de musique, chansons et pièces alternent avec des textes d'époques à propos de la guitare baroque et des pratiques musicales du 17e siècle.

Le concert est généralement suivi d'un moment d'échange avec le public durant lequel Matéo Crémades présente sa guitare baroque, une copie d'un instrument de Stradivarius qu'il a spécialement construite pour ce programme.

Canario - Santiago de Murcia (1673‐1730)

Felici gli animi - Girolamo Kapsberger (~1575‐1661)

Poca voglia di far bene - Stefano Landi (1587‐1639)

Se l’aura spira - Girolamo Frescobaldi (1583‐1643)

Stu pettu - Traditionnel Napolitain

Hor que vicin mi sento - Domenico Obizzi (1627)

Perché se m’odiavi - Claudio Monteverdi  (1567-1640)

Dialogue - Etienne Moulinié (1599‐1676)

Je file quand Dieu - Anonyme XVIe siècle

Clarin - Gaspar Sanz (1640‐1710)

L’Auzel - Etienne Moulinié (1599‐1676)

Chaconne - François Le Cocq (1729)

O sospiro - Domenico Obizzi (1627) 

Que tenga yo a mi mujer - Luis de Briceño (1626)

A young man satt sighing - Perlham Humfrey (1647‐1674)

Jacaras - Gaspar Sanz (1640‐1710)

Un cavalier de Spagna - Francesco Patavino (1478‐1556)

Dindirin - Anonyme (début 16e siècle)

PRESSE

« 11 décembre… Ce dimanche si brouillardeux s’est heureusement terminé, à la nuit tombée, par un concert de l’Ensemble Parchemins qui nous a illuminé par sa fraîcheur… mais également par sa chaleur, grâce à l’enthousiasme de l’interprétation de ce répertoire toujours à la frontière du savant et du populaire. […] Cerise sur le gâteau, l’ensemble agrémente la musique par des choix de textes interprétés avec humour»

Michel Gendre, Journal de la Société Française de Luth, hiver 2017      

« Au-delà de leurs talents, leur simplicité débordante de sincérité a conquis le public. La guitare baroque, que Matéo a lui-même fabriquée et la voix d’une grande pureté de Nathalie Ferron ont enthousiasmé le public.»

La Nouvelle République, août 2017     

« Moment de grâce musicale baroque – Leur concert intitulé « De la rue à la cour des Rois » a entrainé le public dans un voyage musical à travers l’Europe des XVIe et XVIIe siècles, retraçant l’évolution du répertoire pour guitare cinq chœur et voix, de son origine populaire à son âge d’or. Dans un répertoire très varié, le duo complice a su jongler savamment de la chanson traditionnelle à l’instrumental. Et pour les non spécialistes, des explications très pédagogiques ont été données par des musiciens talentueux qui se montraient tour à tour comédiens, facétieux, charmeurs, émouvants et toujours très proches de leur auditoire. »

La Nouvelle république – mai 2017     

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